Plage

Autrefois appelé « baignade », ce quartier a vu le jour grâce au don de « l’île du Père Bideaux » à la commune après la première guerre mondiale. La condition : la voie qui dessert ce nouveau lotissement (1920) doit porter le nom de son fils mort à la fin du conflit (rue du Sergent Bideaux). Les bords de la rivière sont aménagés avec quai, ponton, plage de sable, cabines de bain et buvette. On obtient ses brevets grâce aux maitres-nageurs qui surveillent le bain en se mouillant plus ou moins. Un gérant était nommé par le Conseil municipal pour s’occuper de la surveillance de la baignade, de la location des cabines et de percevoir les droits d’entrée. La législation visant la sécurité des bains n’était pas franchement très suivie. Ce lieu va accueillir de nombreuses fêtes nautiques et populaires. Après la seconde guerre mondiale, un pont enjambe un des cours de la rivière pour accéder à une île, installée en camping avec un passage très étroit laissant peu de largeur pour les caravanes. En 1975, les cabines ont été détruites ainsi que la maison bordant le site (maison Leclerc). Et depuis, ce terrain n’est plus utilisé en tant que lieu de baignade mais reste un espace public où un terrain de boules profite aux joueurs de pétanque.